Le Centre de rééducation pour handicapés moteurs (CRHAM) est situé dans le 4e arrondissement de la ville de Bangui. Il est dirigé par Sœur Merveille Mbala-Igola. Elle dresse ici le portrait de cet établissement social et humanitaire. Tout en plaidant pour un appui tant matériel que financier par les partenaires nationaux et internationaux.
L'école est le berceau de la cohésion sociale. Elle est le lieu où l'enfant tisse des relations sociales pour la vie et intègre des normes collectives qui façonnent la société. La cohésion par l'école est le, fruit d'un double processus : la socialisation et l'intégration.
Envoyer ses enfants à des cours de vacances est devenu aujourd'hui une mode qui gagne les foyers. Convaincus ou non de la nécessité de le faire, les parents prennent plaisir à y envoyer leurs enfants. Mais pendant cette même période de vacances, d'autres enfants se lancent dans le commerce. C'est la manière pour eux de réunir de modestes moyens grâce auxquels leurs parents vont pouvoir supporter les frais de leur scolarité.
Le 16 juin est inscrit comme date de réflexion sur la situation de l'enfant africain, en souvenir du massacre des élèves de Soweto en Afrique du Sud. Pour cette année 2018, l'Union africaine a choisi le thème « Aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l'Afrique ». La situation des enfants en Centrafrique fait l'objet d'une grande préoccupation depuis que le pays est en crise.
Mardi 22 mai 2018, le Catholic Relief Services (CRS) a célébré ses soixante-quinze ans d'existence. CRS est présent dans plus de cent pays dans le monde. C'est depuis une dizaine d'années que cette organisation est implantée en Centrafrique. Dans notre pays, l'équipe de CRS a choisi de célébrer ce jubilé avec les enfants vulnérables du complexe pédiatrique de Bangui. À cette occasion, le personnel de CRS à Bangui a fait don de kits composés de boîtes de sardines, de savon, etc. L'action a été menée en conformité avec les objectifs de l'organisation qui consiste à changer la vie des pauvres et des vulnérables.
En Centrafrique, de nombreux enfants ont été affectés par la crise militaro-politique qui a éclaté depuis décembre 2012. La plupart des groupes armés ont enrôlé des jeunes par la force. Ils les utilisent comme combattants et les exposent au risque d'être tués ou blessés. Ils les utilisent également comme gardes de corps ou comme porteurs de messages. Ces jeunes, garçons et filles, sont exposés aux abus sexuels de la part des membres des groupes armés.
Entretien avec Aristide Louanga, un adulte de la rue. Comme lui, beaucoup d'enfants de la rue sont habités par un rêve : reprendre une vie normale et retrouver leur dignité.